Journées mortes

 Les menaces qui pèsent sur la pêche professionnelle sont tellement nombreuses qu’elles contribuent à la démotivation des pêcheurs qui ne voient plus de perspective à l’exercice de leur métier.

Dans un contexte de crises successives : crise sanitaire du COVID-19, brexit, hausse des prix du carburant, etc. d’autres menaces dessinent en sus un avenir très incertain. Chaque flottille est touchée, l’objectif est-il de les faire couler ? 

 C’est en tout cas ce que pensent les pêcheurs qui constatent avec découragement que tous les efforts qu’ils ont entrepris ces dernières décennies pour mieux encadrer leurs activités et qui conduisent à une dynamique positive en terme d’amélioration des stocks et de protection des milieux marins (faune, flore) ne suffisent pas à calmer les ambitions de ceux qui veulent les voir disparaître, sans transition.

Dans ce contexte, les marins pêcheurs, leurs familles et de nombreux acteurs de la filière (ports, criées, mareyage, poissonniers etc.) participent aujourd'hui et demain aux "journées filière morte". 

 Ce mouvement vise à alerter les politiques et le grand public sur la difficulté de la situation et le manque de vision d’avenir d’un secteur économique traditionnel contribuant à la souveraineté alimentaire du pays.

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